La tête rejetée en arrière, les bras en mouvement, ce Centaure rouge a été pensé dansant. Sur ses pattes fines, l'équilibre est précaire. Je ne souhaite pas le fixer à un support, je le vois comme un dessin qui me permet de tester et d'harmoniser les proportions des corps d'homme et de cheval.
J'avais réalisé auparavant une première esquisse en fil de cuivre encore plus fin :
Le petit centaure de cuivre clair a été imaginé d'après la manière dont Dali a peint ses éléphants : sur de longues pattes fines. Elles ne sont pas assez longues à mon goût.
Le grand centaure de cuivre rouge a été quant à lui conçu comme plus terrien, plus ancré dans le sol.
Le prochain que je réaliserai sera en acier et aura une taille plus grande. Ce sera encore une esquisse, un dessin préparatoire. J'aimerais bien en réaliser un très grand, suffisamment grand pour être en mesure de lui faire des mains et un visage détaillés.
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